La médiation est l’une des formes de MARC (Modes Amiables de Résolution des Conflits) qui participent à la « soft Justice du XXIe siècle ».
Une approche responsable de la résolution des conflits
Les MARC permettent de :
- Remettre la personne au cœur du processus décisionnel,
- S’exprimer et mieux comprendre en communicant dans un cadre sécurisant,
- Reprendre les rênes de la réflexion quant aux solutions possibles, devenir acteur décisionnaire,
- Gagner du temps,
- Éviter les aléas d’une décision de Justice,
- Trouver des solutions durables car équitables et apaisantes grâce aux concessions réciproques.

Un intérêt multilple
L’intérêt de ces Modes de Résolution qualifiés tantôt d’alternatifs, tantôt d’amiables est multiple.
Ils sont possibles dans pratiquement tous les domaines du droit : civil, commercial, social, administratif, voire pénal et permettent de désengorger la Justice.
Ils favorisent la responsabilisation du justiciable en lui permettant de devenir acteur en réglant lui-même son litige et réinstaurent le lien social. En effet, les contours d’un conflit sont plus larges que le différend lui-même et les MARC permettent d’en prendre conscience, alors que le procès ne tranche que le litige, sans assurance de l’issue pour l’une ou l’autre des parties.
Ils permettent également aux auxiliaires de justice (avocats, notaires, huissiers…) de s’impliquer dans ce processus.
Ainsi les modes amiables ont la vertu de rendre aux justiciables la maîtrise de leurs affaires : plus de sentiment de dépossession de la procédure par les juges et les auxiliaires de justice ; plus de décision autoritaire éloignée de l’humain, plus d’attente interminable du fait de l’engorgement des tribunaux.
La seule restriction à cette liberté est consentie lorsque le justiciable requiert l’assistance d’un avocat qui devient alors le confident éclairé, le guide qui fera traverser le justiciable sur l’autre rive du Rubicon agité par les affres de la vie, sans stress.
L’efficacité se trouve dans la compétence d’écoute attentive du tiers choisi pour accompagner la négociation et par la compétence rédactionnelle d’un juriste.
En effet, trouver un accord est toujours indispensable à la paix sociale mais savoir en définir les conditions et la portée, est indispensable à son efficacité.
Ainsi, grâce au travail collaboratif du médiateur et des négociateurs, ils pourront s’appuyer sur un juriste (bien souvent avocat) pour obtenir l’homologation par un juge, de l’accord trouvé.